Notre histoire
La genèse du projet de la Cité Saint-Pierre
La création de la Cité Saint-Pierre
La Cité Saint-Pierre au fil des années : 1955-1965 : la Cité se construit
La Cité Saint-Pierre au fil des années : 1965-1975 : La Cité s'adapte
La Cité Saint-Pierre au fil des années : 1975-1985 : pèlerins aujourd'hui, bénévoles demain !
La Cité Saint-Pierre au fil des années : 1985-1995 : laissez-vous évangéliser par les pauvres
La Cité Saint-Pierre au fil des années : 1995-2005 : le seuil de l'Eglise
La Cité Saint-Pierre au fil des années : 2005-2015 : au service de la diaconie en l'Eglise
La genèse du projet de la Cité Saint-Pierre
Un documentaire de 2013 (DUREE 13 ') : La Cité Saint-Pierre, sur les traces de son histoire
De son vivant, Bernadette Soubirous elle-même a exprimé le vœu qu'un lieu soit particulièrement pensé à Lourdes pour permettre aux personnes pauvres de venir en pèlerinage à la grotte. De ce fait, un espace a été créé et a existé de 1872 à 1879. Situé au niveau de l'actuelle Vierge couronnée sur l'esplanade du sanctuaire, cet abri en forme de rotonde, pouvait accueillir jusqu'à 1000 pèlerins pauvres. On raconte qu'on leur donnait un verre de lait de chèvre pour leur venue à Lourdes. Cette rotonde en paille a été détruite lors d'un orage en 1879.
Le projet de création de la Cité Saint-Pierre quelques dizaines d'années plus tard, est comme une réponse explicite à la demande de Bernadette Soubirous devenue Sainte Bernadette en 1933.
Mgr Pierre-Marie Théas, évêque de Tarbes-Lourdes de 1947 à 1970, porte ce souci et ce souhait qui viendront croiser le projet de Jean Rodhain.
Pour Jean Rodhain qui avait une grande dévotion pour la Vierge Marie depuis son enfance, Lourdes était un lieu important. C'est là qu'en 1946, lors du pèlerinage du retour des prisonniers de guerre, a été proclamée la fondation du Secours Catholique. Cette mission lui a été confiée par l'épiscopat français. C'est aussi à Lourdes qu'il venait régulièrement pour se ressourcer. Il portait l'intuition profonde qu'un lieu était nécessaire au cœur de la cité mariale, pour accueillir des familles pauvres, comme on peut le lire dans ce récit qu'il fait en 1955 :
"Sur le quai de la gare de Lourdes, le dernier train du soir part pour Paris. Une famille, père, mère et cinq enfants, embarque à la dernière minute, et de justesse encore. Le béret du dernier gamin s'est évanoui dans l'opération. Tous les sept réussissent à tenir dans l'espace des quatre seules places libres. Dans le compartiment, accueil réprobateur vis-à-vis de gens aussi peu méthodiques.
On cause... J'interroge les enfants :
- Pic du Ger ?
- Connais pas
- Gavarnie ?
- Connais pas.
Ces gens ne connaissent que la Grotte et la basilique. Absolument rien d’autre. Je m'étonne :
- Mais depuis quand êtes-vous à Lourdes ?
- Depuis ce matin.
Tout le compartiment sursaute.
Alors, le père explique : "Oui, c'est vrai, on a quitté Paris hier soir. On n'est resté à Lourdes que la journée. On n'avait jamais vu Lourdes, et on avait une grande grâce à demander à la Vierge. Alors on a attendu d'avoir assez d'argent pour le voyage. Dès qu'on l'a eu, on est parti. On aurait pu payer l'hôtel pour deux nuits, si on n'était venu qu’à trois, mais on ne voulait pas se quitter. Alors, voilà, on part tous les sept, on dort deux nuits dans le train, et on a passé la journée entière à la Grotte. On a vu tout ce qu'il fallait voir."
Pour Rodhain, voilà ici la confirmation qu'une cité gratuite à Lourdes est une réponse adaptée aux familles pauvres qui souhaitent venir en pèlerinage.
La création de la Cité Saint-Pierre
Un 1er projet de la Cité Saint-Pierre, en 1954, vise un terrain qui appartient au sanctuaire, en contre-bas de l'actuelle Cité Saint-Pierre, et qui correspond à l'actuel emplacement du Village des jeunes. Ce projet n'aboutira finalement pas.
C'est un an plus tard en 1955, que Mgr Théas montre au président du Secours Catholique de Lourdes le terrain de l'actuelle Cité Saint-Pierre. Ce terrain était autour d'une maison, qui existe encore aujourd'hui et que l'on peut visiter, le "Castel".
Le Castel a été construit au XVIème siècle sur les consignes de Jeanne d'Albret, mère d'Henri IV, pour servir de relais lors d’un voyage entre la France et l’Espagne, et servir également de pavillon de chasse. Le castel a, au fil des siècles, changé plusieurs fois de propriétaires, et au début du XXème siècle, a été racheté par la famille Teillard. En 1955, M. Teillard (cousin issu de germain du théologien Pierre Teilhard de Chardin) meurt. Ses six enfants se réunissent en conseil de famille et décident de vendre le Castel, ainsi que les terres autour, qui constituaient une petite exploitation fermière (en savoir plus sur le Castel).
Le Secours Catholique fait l'acquisition de ce terrain et le 1er août 1955 est posée la première pierre de la Cité Saint-Pierre, extraite des anciennes fontaines de la grotte des apparitions de Lourdes. Cette cérémonie a eu lieu en présence de Mgr Lercaro, alors archevêque de Bologne.
La date du 1er août correspond à une fête liturgique particulière : la fête de Saint Pierre aux liens (cf. le livre des Actes des Apôtres, au chapitre 12, où Saint Pierre est en captivité, ligoté et se trouve libéré par un ange qui lui dit "lève-toi vite", et les chaînes lui tombent des mains). La Cité prendra donc le nom de "Saint-Pierre" pour cette raison : ce lieu doit permettre aux hommes de grandir en liberté intérieure.
"Tu es un homme devant la Vierge Marie, tu es un homme libre." Jean Rodhain
Jean Rodhain porte l'intuition profonde que construire la Cité Saint-Pierre, c'est aider le Christ à réaliser son programme : "les pauvres sont évangélisés." (Luc 7, 22).
La Cité Saint-Pierre se construit et peut accueillir en 1956, le 23 avril précisément, le 1er groupe de 65 pèlerins en situation de pauvreté venant de Rennes. On garde du nom de ce premier groupe, les "détresses silencieuses" de Rennes. (sur les détresses silencieuses, voir http://fondationjeanrodhain.org/
L'ouverture officielle de la Cité se fera le 1er mai 1956.
"18 fois, Notre Dame apparut à Bernadette. 18 fois, Bernadette, après avoir contemplé Notre Dame, retourna dans ce "cachot" où toute sa famille occupait une pièce misérable. C'était la plus pauvre enfant de la famille, la plus mal logée de Lourdes.
100 ans après, Bernadette attend les plus mal logés.
Ceux qui chez eux, sont pauvres comme elle.
Ceux qui à Lourdes ne peuvent se payer l'hôtel.
Alors, pour eux et pour Bernadette, nous avons fait cette folie : construire une "Cité-Secours" gratuite.
Nous avons risqué cette entreprise insensée : bâtir sans magasin ni commerce. Cette Cité, nous l'avons ouverte le 1er mai 1956.
Que Sainte Bernadette bénisse ceux qui nous aideront."
Mgr Jean Rodhain, secrétaire général du Secours Catholique.
A partir de 1956, les groupes de personnes vivant la pauvreté ne cesseront de se succéder à la Cité Saint-Pierre. Cette dernière est voulue comme un lieu de silence pour permettre à la parole des pauvres d'émerger. Jean Rodhain en parlait comme d'un lieu de solitude et de paix qui doit être aménagé comme un bois sacré ".
La Cité Saint-Pierre au fil des années
1955-1965 : la Cité se construit
Extraits de documents d'archives
Les travaux
Tranche 1956 : la chapelle, reproduction de la bergerie de Bartrès, est terminée et ouverte le 15 mai.
Cité Saint-Pierre : terminée, ouverte depuis le 23 avril
Pavillon Pie XII : terminé ouvert depuis le 5 mai
Pavillons 2 et 3 : en cours de construction, ouverture le 15 juin.
Tranche 1957 : Pavillons 4, 5, 6 et 7
Tranche 1958 : Pavillons 8, 9, 10 et 11 (Le projet initial de Jean Rodhain visait à construire 11 pavillons. Finalement, 5 pavillons puis un 6ème, verront le jour).
En 1958, Gérard Ambroselli ou capitaine Gérard réalisa la fresque "le Christ ," c'est le pain partagé" avec l'un de ses quinze enfants : Jean--Baptiste à la Cité Saint-Pierre . Cette fresque a été restaurée en 2003.
Les pavillons 2 et 3 :Ozanam et Saint Vincent de Paul ont été: construits grâce à la participation financière de la Société Saint Vincent de Paul d'où leurs noms .
Appel à la générosité : tout est concret !âc
Les constructions de la Cité-Secours de Lourdes sont maintenant terminées. Mais les frais de fonctionnement sont quotidiens. Vous pouvez nous aider en prenant à votre charge : la fondation d'une place de réfectoire.
1. Une place assurant la nourriture à table d'un pèlerin
2. Chaque place porte le nom choisi par le donateur (Ste Suzanne, Saint Pierre etc…)
3. Un plateau-type en acier inoxydable est offert à chaque souscripteur d'une fondation.
4. Fondation d'une place : 1000NF
Pour la Cité-Secours
Une pierre : 200 fr.
Un drap : 1000 fr.
Un pan de mur : 10.000 fr.
Fondation d'un lit : 125.000 fr.
5 jours de séjour : 2.000 fr.
Aidez-nous !
1965-1975 : La Cité s'adapte
La Cité Secours s'adapte aux pèlerins accueillis
Chaque année, la Cité Secours Saint-Pierre s'efforce d'être un peu plus accueillante aux hébergés. Les premiers pèlerins de 1967 ont découvert les améliorations effectuées pendant l'hiver : installations sanitaires mieux adaptées, nouvelle route tracée pour faciliter l'accès au parking et à certains pavillons…
Sous la voûte des châtaigniers, en haut de la butte qui domine la Cité, ils ont découvert aussi la transformation de la "cathédrale en plein air". Les messes, qui souvent regroupent autour des hébergés tout le pèlerinage diocésain, seront célébrées sur le nouvel autel : une meule de moulin, symbole du travail des hommes et pain partagé, également un rappel de la vie de Bernadette.
Extrait de documents d'archives
Planter des arbres
Tous les visiteurs admirent la forêt de châtaigniers qui surplombe la Cité-Secours. C'est un rideau de verdure dont le velours donne l'ombre et le mystère : la chapelle-bergerie y repose comme dans un écrin entrouvert.
Pour ces arbres séculaires, la légende prétend qu'ils furent plantés par le bon roi Henri IV lorsqu'il venait se réfugier dans son castel. Même si ce n'est qu'une légende, il reste la réalité : ces arbres magnifiques sont à la fin de leur vie. Ils meurent. Donc, il faut prévoir leur remplacement. Il faut 50 ans pour avoir un bel arbre : donc il n'y a pas une minute à perdre, nous plantons…
A cet appel, des réponses arrivent déjà. S. Em. le cardinal Tappouni de Beyrouth vient d'envoyer à la Cité 5 cèdres du Liban. Un pèlerin vient de nous expédier des plants de bouleaux.
Un arbre = 20 francs Nous plantons… c'est la saison.
Question posée à Mgr Rodhain à propos de la visite de la Cité
"Votre insistance à demander que l'on monte visiter la Cité Saint-Pierre de Lourdes ne risque-t-elle pas, à la longue, de la faire assimiler à un site touristique ou à une curiosité originale ?"
"Aucun risque… sauf pour qui arrête son regard aux traits du visage. L'originalité de la Cité n'est pas le paysage, c'est son témoignage. La visiter ne consiste pas seulement à l'admirer, cela consiste aussi et surtout, à discerner pour qui, avec qui et comment bat son cœur. Voilà le sens exact d'une invitation sans cesse renouvelée."
1975-1985 : pèlerins aujourd'hui, bénévoles demain !
1er février 1977 : décès de Mgr Rodhain à la Cité Saint-Pierre de Lourdes
Les pèlerins de Lourdes qui montent à la Cité Saint-Pierre ont désormais leur route jalonnée par deux plaques portant cette mention "rue Monseigneur Rodhain". Au sortir de la ville, l'une leur indique le chemin, la seconde les accueille au pied de la Cité Secours…
C'est par une délibération du 9 février 1977, que le conseil municipal de Lourdes avait décidé de rendre un hommage public à Mgr Jean Rodhain en lui dédiant le nom de la route qu'il avait si souvent parcourue pour se rendre à la Cité.
1977 à 1981 : Le Père Rousset - directeur de la Cité Saint-Pierre .
1981 : Construction du Cairn Saint Laurent à l'occasion du congrès eucharistique à Lourdes.
1981 à 1990 :M. Jean-Marie Lévrier, directeur de la Cité de , ouvre aux pèlerins en difficultés qui le désirent, la possibilité de venir à la Cité comme bénévoles. Un accueil qui encourage et qui porte le souci de l'autre dans ses fragilités et dans sa dignité d'Homme.
1985-1995 : laissez-vous évangéliser par les pauvres
1987 : rénovation du self et de la cuisine.
1988-1992 : reconstruction et rénovation des pavillons et construction d'un 6ème pavillon (Sainte-Anne).
1993 : de nouvelles salles d'animation sont construites pour répondre aux besoins des groupes accueillis . Cette phase de travaux inclut aussi la rénovation des chambres des bénévoles.
1990 à 1997 : Michel Fauqueux, directeur de la Cité Saint-Pierre et ancien secrétaire général du Secours Catholique.
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Donnez la parole aux pauvres !
Dans cette Cité Saint-Pierre, donnez la parole aux pauvres !
Favorisez leur écoute !
Laissez-vous enseigner par eux !
Animez le dialogue entre pèlerins accueillis :
Dans les moments libres, des journées de pèlerinage, permettez leur de se rencontrer et de dire, de se dire les uns aux autres, leurs pauvretés, ms aussi leurs valeurs, leur Espérance, leurs projets !
Loin de distraire les pèlerins de leur vie, faites droit à leur parole !
Animez l'expression collective de leurs besoins, de leurs attentes !
Soyez acteurs d'une alliance avec les pauvres à la manière de notre Dieu qui s'est fait, en Jésus Christ, Homme avec les hommes, Pauvre avec les pauvres !
Mgr Sahuquet, Evêque du diocèse de Tarbes-Lourdes 1995
1995-2005 : le seuil de l'Eglise
En 1996, rénovation et mise aux normes de la cuisine.
En 1996, le Secours Catholique redéfinit sa mission des "Les Voyages de l'Espérance". C'est dans cet esprit que la Cité Saint-Pierre ouvre ses portes à cette nouvelle démarche de pèlerinage :
- Promouvoir la place et la parole des pauvres
- Agir pour la transformation sociale et la justice
- Vivre la mission reçue en Église
. Réunissant bénévoles et personnes en difficultés, le Voyage de l'Espérance est une autre façon de faire pèlerinage ensemble.
1997 à 2012 : Jean-Claude Lebrun, directeur de la Cité Saint-Pierre
2000 : rénovation de la bergerie Mouniquet, au pied du Béout, et aménagement de la chapelle Notre Dame de l'Alliance, au lieu-dit de Jérusalem.
Pour y monter, un chemin de la Paix est proposé aux bénévoles, aux pèlerins et aux visiteurs.
2000 : Pour la célébration du centième anniversaire de la naissance de Jean Rodhain, un groupe de personnes en difficultés d'un atelier d'insertion de la Seyne sur Mer dans le Var, réalise une balance pour nous rappeler que "le Christ est le pain partagé" et qu'Il est présent également, dans le monde et dans l'Eucharistie.
2002 : l''oratoire des bénévoles est restauré. Dédié à Saint Maximilien Kolbe, martyr de la charité, l'oratoire porte le thème de "la vérité vous délivrera" selon Saint Jean. Il a été béni le 1er août 2002, le jour de la fête de la Saint-Pierre aux liens en présence du Cal Etchegaray et de Mgr Perrier.
Un mur d'expression est aménagé pour les groupes de pèlerins accueillis à la Cité Saint-Pierre. Chaque année, l'œuvre s'harmonise avec le thème pastoral du Sanctuaire.
2005-2018 : au service de la diaconie en l'Eglise
2005 : à l'occasion du jubilé de la Cité Saint-Pierre, construction de la salle Padre Pio, en concertation avec le Sanctuaire, la ville de Lourdes et le Secours Catholique.
Août 2005 : la Cité Saint-Pierre invite durant 5 jours les personnes et les groupes qui la fréquentent, pour fêter ses 50 années d’existence. Pour les 750 participants, ces 5 jours de fête, de partage de vie, de foi, de talents ont été un moment riche d’émotions et de rencontres. Dispersés et souvent isolés, les groupes présents, déjà très investis dans leurs lieux de vie, décident de fortifier leurs liens et de se retrouver régulièrement autour de figures qui nous montrent le chemin d’une Eglise diaconale : Bernadette, si proche des pauvres, et Laurent (diacre et martyr de Rome), à la date anniversaire de son martyre célébré tous les 10 août. C'est ainsi que naît le réseau Saint Laurent.
Il réunit des groupes chrétiens qui partagent en Eglise un chemin de foi avec et à partir des personnes vivant des situations de pauvreté et d’exclusion.
Près de 1200 personnes sont ainsi rassemblées au sein du réseau qui vise trois objectifs pour ses groupes :
- Se soutenir fraternellement, se visiter, se ressourcer, échanger leurs savoir-faire, se rassembler dans un esprit de fête.
- Créer un espace d’écoute de la parole et du témoignage de foi des plus pauvres, au cœur de la dynamique diaconale de l’Eglise.
- Inviter et mettre en lien ceux qui ont à cœur de vivre la fraternité avec les plus pauvres dans les communautés chrétiennes.
En savoir plus sur le Réseau Saint Laurent
2006 : le Secours Catholique a défini ses orientations nationales pour les dix années à venir :
- Orientation n° 1 : renforcer notre soutien aux personnes et territoires les plus marginalisés ou isolés, par la mise en réseau et le partenariat.
- Orientation n° 2 : s’associer avec les personnes rencontrées par un accompagnement fraternel et par l’action collective.
- Orientation n° 3 : agir sur les causes de la pauvreté en s’engageant avec les personnes qui la subissent.
- Orientation n° 4 : renforcer l’engagement international de tous les acteurs du réseau, en développant notamment des collaborations concrètes entre les délégations et les Caritas.
- Orientation n° 5 : favoriser et soutenir l’engagement solidaire de tous en adaptant nos actions, nos formations et notre communication.
- Orientation n° 6 : oser vivre la fraternité avec les pauvres en Église et partager ensemble la recherche de sens.
2007-2009 : mise aux normes sécurité des pavillons.
1er août 2008 : réfection du toit de chaume de la chapelle Sainte Bernadette
10 août 2008 : inauguration de l'œuvre d'art "L'Apparition" de Francis Guyot représentant la Vierge Marie, Sainte Bernadette et 150 cierges symbolisant les 150 années des apparitions à Lourdes. Cette œuvre a été réalisée par les services techniques de la Cité Saint-Pierre, des bénévoles et un groupe de jeunes de Chambéry.
2009 : rénovation du logement de la communauté des religieuses
2012-2013 : réfection de la cuisine et du réseau VRD (Voiries Réseaux Divers)
Octobre 2012 : Gonzague Amyot d'Inville - directeur de la Cité Saint-Pierre.
9-10-11 mai 2013 : rassemblement Diaconia à Lourdes avec plus de 12 000 personnes et 86 évêques de France. La Cité Saint-Pierre accueille des groupes dans le cadre de ce rassemblement qu'il a particulièrement promu pendant l'année.
Fer de lance de la démarche "Diaconia 2013 : Servons la fraternité" lancée par l'Eglise de France en janvier 2011, le Secours Catholique en a été un dynamisant local et national.
L’objectif premier de la démarche est d’appeler les communautés chrétiennes à vivre davantage, dans la réciprocité, la fraternité et l’espérance avec les personnes en situation de fragilité. Elle est aussi l’occasion de redire combien le service du frère est une manière de vivre sa foi chrétienne à la suite du Christ.
Cette démarche s’appuie sur les encycliques Dieu est amour (2005) et L’amour dans la vérité (2009) du Pape Benoît XVI, qui rappellent le triple axe de la mission de l’Eglise : Annonce de la Parole de Dieu (martyria), célébration des sacrements (leitourgia), service de la charité (diakonia).
En savoir plus sur la démarche "Diaconia 2013 : servons la fraternité"
2013-2014 : rénovation du pavillon Saint Jacques
Juin 2014 : lors des Journées Nationales d'Etudes de Lourdes, proclamation par le Conseil d'Administration du projet d'établissement de la Cité Saint-Pierre pour la période 2015-2020
Ce projet se décline en 5 priorités :
- Promouvoir et valoriser la parole des personnes vivant des situations de précarité pour contribuer, avec tous, à la transformation de l’Eglise et la société ;
- Contribuer à la mise en réseau et à la formation des acteurs de la diaconie de l’Eglise universelle avec et à partir des plus pauvres ;
- Soutenir les enfants, les jeunes et les familles vivant des situations de pauvreté par un accueil et des animations adaptés. ;
- Développer les propositions d’engagements solidaires permettant de vivre des temps de service et de partage fraternel avec les plus pauvres. ;
- Pendant les périodes creuses, accueillir des groupes et institutions issus de la société civile à la Cité Saint-Pierre pour leur permettre de découvrir notre mission et de contribuer au financement de l’accueil des plus pauvres.
Et se conclue par "Ensemble, nous voulons servir le Christ en prenant soin des plus pauvres et de l’Eglise !"
En savoir plus sur le projet d'établissement
2014-2015 : rénovation des pavillons Saint Martin et Sainte Anne.
2015 :Installation d'une aire de jeux pour les enfants avec tables de pique-nique, et rénovation du bois Saint François et équipement de l'espace Tibériade en buts de hand-ball et basket.
2015-2016 : rénovation des bâtiments de logement des bénévoles St Paul et St Paul HLM
2016-2017 : rénovation des bâtiments Administration, Restaurant bénévoles et permanents, restaurant pèlerins, création de l'espace de convivialité Saint Teresa-de-Calcutta
2017-2018 : les travaux continuent ! Rénovation des pavillons Ozanam et St Vincent-de-Paul, rénovation et agrandissement des sanitaires du Cairn et mise en place de nouveaux jeux d'extérieurs dans l'aire de jeux des enfants.