Poème - Gloire à Marie

Marie conçue sans péché, fille de Joachim et Anne,                                               
Tu étais jeune et pure quand Gabriel 
Te rendit visite pour t’annoncer ton destin :
« Tu concevras un garçon du nom d’Emmanuel ».

Sans crainte tu obéis, docile tu consentis,
Partageant la sagesse de Joseph, si serein,
Car tu savais déjà que tu portais le fruit
Que Dieu nous envoyait sur terre par l’Esprit Saint.

Ta cousine Elisabeth, en te saluant,
Tressaillit d’allégresse, ressentant dans son cœur
La puissance et la force de ce petit enfant
Qui allait devenir, Jésus, le Rédempteur.

C’est à dos d’âne que tu partis, confiante et sage,
Au côté de celui qui allait protéger
Son humble famille porteuse d’un si lourd message.
Le divin enfant naît. Le monde en est changé.

Si tu cherches ton fils Marie, il est au temple,
Ou bien dans l’atelier de son père adoptif.
Il travaille le bois d’un geste sûr et ample.
Il écoute, s’exprime, face aux hommes admiratifs.

Mais qui est ce gamin pétri de tant de science ?
Ton fils dérange un peu… Que de nuits sans sommeil
Tu as passées, Marie, faisant preuve de patience !
Ton fils parle à son Père. Il en fait, des merveilles !
Tu nous conseilles de faire ce qu’il nous dit. On suit !
Il enrôle, il enseigne, il marche, prie et soulage.
Il rassemble les foules, les nourrit, les guérit.
Tu peux être fière, Marie, de tout son ouvrage.

Quand le ciel s’obscurcit et que la prophétie
Se réalise dans la douleur, qui mieux qu’une Mère
Peut souffrir en silence, voyant son Fils chéri,
Dans le voile de ses larmes, boire une coupe amère ?

Tu le tiens dans tes bras au pied de cette Croix.
Dans un ultime adieu, sans révolte et sans haine,
Tu le poses au Sépulcre. Pour la dernière fois,
Selon toi Marie, Jésus part et quitte la scène.

Pourtant le revoilà ! Même pour peu de temps.
Il avait tout prévu : sa Passion, son retour.
Il t’avait même confiée à son grand ami Jean.
De t’élever aux cieux, Marie, ce fut ton tour.

Auprès de Dieu le Père, Jésus le Fils, 
Ta place était gardée. Nous vivons dans l’espoir du jour
Où, nous aussi, nous irons au Ciel par la Grâce du Seigneur.
Gloire à toi, Ô Marie, Reine d’Amour.

Nous te prions Marie, porteuse d’Espérance,
Toi toute immaculée, saint Vierge Marie.
Tu es notre plus exemple de vaillance.
Pour nous avoir montré le chemin, oui, merci.

Françoise LESURE 
Samedi 27 juillet 2024