Poème - Corps de Jésus
Te souviens-tu, Jésus, de tes premières caresses,
Peau à peau maternel sur le sein de Marie ?
En serrant la main d’Anne tu trouvas la tendresse.
Dans les bras de Joseph souvent tu te blottis.
Peau à peau maternel sur le sein de Marie ?
En serrant la main d’Anne tu trouvas la tendresse.
Dans les bras de Joseph souvent tu te blottis.
Nombreux furent ceux qui frôlèrent ton corps d’homme adulte.
Lorsqu’une femme souffrante effleure ton vêtement,
Tu perds de l’énergie, mais guérie, elle exulte.
Tu te fis bousculer par une horde d’enfants.
Lorsqu’une femme souffrante effleure ton vêtement,
Tu perds de l’énergie, mais guérie, elle exulte.
Tu te fis bousculer par une horde d’enfants.
Madeleine parfuma ta tête, pleura sur tes pieds,
Essuya ton visage meurtri, à ta Passion.
L’audacieuse ! Ton corps nu fut souillé, abîmé.
Judas avait osé t’embrasser : trahison.
Essuya ton visage meurtri, à ta Passion.
L’audacieuse ! Ton corps nu fut souillé, abîmé.
Judas avait osé t’embrasser : trahison.
Quant à l’incrédule Thomas, tu l’invitas
A glisser ses doigts au fond de ta plaie béante.
Terminé !... Te laisser toucher tu refuseras
Pour parfaire ta glorieuse envolée ascendante.
A glisser ses doigts au fond de ta plaie béante.
Terminé !... Te laisser toucher tu refuseras
Pour parfaire ta glorieuse envolée ascendante.
Heureux ceux qui t’ont vu, t’ont parlé, t’ont touché.
Chanceux furent les témoins de ta chair souveraine.
L’aventure quotidienne ils ont pu partager
Avec celui qui accepta la vie humaine.
Chanceux furent les témoins de ta chair souveraine.
L’aventure quotidienne ils ont pu partager
Avec celui qui accepta la vie humaine.
Françoise LESURE
Samedi 24 août 2024
Samedi 24 août 2024