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La Cité Saint-Pierre va à la rencontre du Cenacolo et de l'Auxilium

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Communiucation

Dans le cadre du 70ème anniversaire du Secours Catholique-Caritas France, la Cité Saint-Pierre a vécu sa 2ème Marche Fraternelle.

 

Bénévoles, communautés religieuses, salariés et volontaires civiques se sont mis en marche pour vivre l'expérience de la rencontre. C'est à pieds qu'ils ont souhaité vivre la fraternité avec le Cenacolo et l'Auxilium.  

Lundi dernier à 9h, tout le monde était prêt, en forme et bien couvert pour la 1ère étape de marche jusqu'au Cenacolo. Chacun échange, fait connaissance et avance tranquillement jusqu'au Cenacolo où les jeunes pensionnaires nous accueillent sous le regard bienveillant de Simoné, l'accompagnateur des garçons. Nous faisons connaissance et prenons un temps de partage et d'échange dans la chapelle. Les garçons accueillis viennent des USA, de Pologne, d'Italie, de France, d'Argentine, Brésil, …

Le Cenacolo est né en juillet 1983 à travers l'intuition d'une religieuse italienne, Soeur Elvira Petrozzi. Cette communauté est comme une réponse du Ciel aux cris de désespoir de beaucoup de jeunes fatigués, déçus, désespérés, drogués et non-drogués, à la recherche de la joie et du vrai sens de la vie. La Maison Mère de la Communauté se trouve sur à Saluzzo, une ville de la  province de Cuneo (en Italie). Ces dernières années, de nombreuses fraternités sont nées: actuellement, il y en a près de 60 éparpillées en Italie et dans le monde entier.

Simoné avait été lui-même accueilli par la communauté en Italie il y a 3 ans. Il raconte : "Les garçons vivent un chemin de reconstruction, d'humilité par des petites choses. Ici, on se confronte à soi-même ; on ne peut y échapper ; on est face à la réalité." "On apprend à être des garçons vrais avec des sentiments."

Vers 10h30, nous sommes repartis en direction de l'Auxilium. Venus des 4 coins du monde, les "élèves" auxiliaires de l'apostolat nous attendaient. Après un moment de présentation et d'échange, nous repartons pour continuer notre marche en direction de la Grotte.

 

Photo de groupe
Marche fraternelle Cenacolo et Auxilium

 

L'Auxilium est le centre de formation des Auxiliaires de l'Apostolat qui sont au service de l'Eglise Universelle. Les auxiliaires y sont envoyées par les Diocèses afin de recevoir une formation chrétienne et pour réfléchir sur sa place de chrétien dans le monde. Les 5 continents y sont représentés : France, Vietnam, Rwanda, Argentine, …

 

 

 

 

 

Marche Cenacolo et Auxilium Temps de prière devant la Grotte
temps_devant_la_grotte.jpg

 

Nous sommes à présent une quarantaine devant la Grotte pour un temps de prière animé par notre aumônier, Père Roger.

 

 

 

 

 

 

En fin de matinée, nous arrivons à la Cité et sommes accueillis par le Père Eric qui nous conduit devant la fresque que Riccardo a commencé. La fresque reprend le thème que nous avons choisi pour cette année de la miséricorde avec la parabole du Bon Samaritain à partir du texte de Jean Rodhain*.

Ne sommes-nous pas l'auberge pour accueillir les blessés de la vie ?

 

Devant la Fresque Miséricorde
Fresque.jpg

 

Après cette matinée de marche, le moment de partager le déjeuner est venu. Chacun se mêle les uns aux autres. Nous prenons le temps de mieux nous connaître et de nous rencontrer.

La journée continue par un match de foot avec les plus sportifs et par un atelier bricolage, plus calme, proposé par Sœur Jean-Marie.

Marche fraternelle tournoi de foot
Match de foot avec le Cenacolo
marche fraternelle atelier bricolage Auxilium
Atelier bricolage avec Soeur JM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15h … il est temps de se dire au revoir et de se promettre de se retrouver très vite.

*Miséricorde  Le Bon Samaritain par jean Rodhain.

Fondamentalement, Dieu (Père, Fils et Esprit) n’est pas miséricorde. La communion trinitaire n’a pas besoin de miséricorde,  pourquoi devraient-ils se faire miséricorde l’un à l’autre alors qu’ils vivent la communion parfaite? Il est Vie, Esprit, Amour et cela suffit.

Dieu est devenu miséricordieux pour l’humanité. A cause de la misère de l’homme et du monde, blessés par le mal et le péché. Face à cette réalité, Dieu met son cœur au cœur de la misère et c’est ainsi que se manifeste sa « misèri-corde » (mettre son cœur dans la misère de l’autre. La Miséricorde est donc un DON gratuit de Dieu.

Ainsi le Père qui nous offre son Fils : «  Car Dieu a tant aimé le monde qu’il nous a donné son Fils unique; Il a envoyé son Fils dans le monde non pas pour juge le monde, mais que par Lui, le monde soit sauvé. » (Jn 3/16)

Le Fils offre sa vie pour nous révéler la miséricorde du Père : « Voilà pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie pour la recevoir à nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner et de la recevoir de nouveau, voilà le commandement de mon Père que j’ai reçu. » (Jn 10/17)

L’Esprit saint consacre et envoi pour témoigner de cette miséricorde.  Luc 4/18 « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’on1iction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »

«La découverte de ce qu'étaient la captivité, les camps des réfugiés, l'immense exode après-guerre, et puis les premiers voyages que j'ai dû faire, soit en Egypte pour une épidémie de choléra, soit quelques années après au Viêt-Nam pour accompagner les réfugiés du Nord vers le Sud : c'est en me cognant, en me heurtant à toutes ces situations-là, que j'ai découvert la véritable pauvreté. Autrement, je ne la soupçonnais pas. »    

« Il n’est pas interdit à la Charité d’être intelligente...

L’Évangile est impitoyable pour ce prêtre ou ce lévite qu’il nous présente inattentifs au blessé gisant au bord de la route de Jérusalem à Jéricho.       

Par contraste, il nous donne en exemple ce bon Samaritain avec sa charité en deux temps. Je dis bien en deux temps. Premier temps, il agit personnellement : il s’approche, il soigne, il transporte, c’est l’assistance directe.     

Deuxième temps : ce Samaritain a recours aux structures de l’époque : l’hôtellerie. Il confie son blessé à cette institution. Il collabore à cette institution en versant deux deniers à l’hôtelier. Il fait ses recommandations à l’hôtelier et promet de revenir et de rembourser les frais supplémentaires. On croirait entendre une assistante sociale remplissant un dossier et calculant le ticket modérateur de la Sécurité Sociale. Ce bon Samaritain n’était pas au stade de l’aumône aveugle. Il avait assez de perspicacité pour s’adresser aux organismes compétents de l’époque. Il ne distribuait pas seulement un pansement momentané; il savait prévoir une action dans le temps. Il savait s’en remettre aux spécialistes capables d’héberger et de soigner. Il savait cotiser pour ce travail. Il avait une charité intelligente. Il n’est pas défendu à la Charité d’être intelligente.

« Va et toi aussi fais de même » ordonne la Christ après avoir exposé l’histoire du bon Samaritain.

Il n’y a pas à déchirer cette page d’Évangile en deux pour ne retenir que le pansement du blessé: la Charité de ce Samaritain se développe plus loin : elle organise l’avenir en s’adaptant aux structures. »