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Tout ce qu’on voit mort et sec peut revivre !

Auteur: 
Communication

Ils sont quatre jeunes : ils s’appellent Théo, Dimitri, Lorenzo et Mathéo. C’est Jean Paul qui les accompagne et ce soir il nous parle de leur parcours. Il commence par l’histoire d’un quartier liée à la mutation économique d’une ville qui entraine un déplacement des logements des ouvriers .

Jean-Paul accompagne les jeunes
Jean-Paul et les 4 jeunes

Les anciens logements sont alors classés « logements sociaux » qui deviennent une cité à problèmes où se développent la violence, l’alcoolisme, le vol… Les jeunes font bloc, la loi de la jungle est la leur ! Et c’est difficile d’entrer dans leur jungle, c’est un peu comme si on voulait entrer dans la carapace d’une tortue. Il faut arriver à se faire aimer par eux  pour gagner un regard différent de ceux qui montrent ces jeunes du doigt. On ne cherche pas la cause qui fait d’eux  « la racaille », on juge, on rejette la faute sur les parents mais, eux-mêmes, d’où viennent-ils ? Souvent de la même origine ! Ces jeunes ont connu plusieurs familles d’accueil, les foyers...

Il est écrit « aimez-vous les uns les autres », dit Jean Paul, mais c’est difficile de dire à un jeune je t’aime et pourtant ces jeunes m’ont appris à dire « je t’aime » et je suis entré dans leur jungle. Des projets sont nés en gagnant la confiance du Maire qui les a aidés à financer des petits boulots ; ils en sont sortis la tête haute et ont franchi le pas de la parole.

Tout ce qu’on voit mort et sec peut revivre ! Aujourd’hui ils réalisent l’invraisemblable qui est de travailler sans être payé ! Ils viennent, certains pour la deuxième année faire du bénévolat !