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Louise

Louise a 67 ans et vient, depuis 4 ans, de la Belgique pour donner de son temps au service restauration de la Cité Saint-Pierre. À 17 ans, elle découvre la Cité lors d’un pèlerinage proposé par une organisation qui permet à des jeunes Belges de venir en pèlerinage à Lourdes.

Après quelques visites guidées de la Cité, le charme de la Cité opère très vite. « J’ai tout de suite été impressionnée», se confie-t-elle.Elle reviendra une dizaine de fois tout au long de sa vie avant de s’engager pour la première fois en tant que bénévole.

Louise qualifie les nombreuses rencontres qui se font à la Cité d’uniques. Entre les moments de détente qu’elle s’accorde, et les temps de travail, elle évoque la Cité comme un lieu fondamentalement paisible et idéal pour trouver la tranquillité et le calme. Chacun de ses séjours s’avère différent ; ce qui anime et stimule l’envie de venir à la Cité c’est  « vivre la charité et la rencontre avec l’autre. » « À chaque fois que je viens, je constate qu’il y a un réel croisement des cultures. On s’enrichit grâce à nos différences et cela nous permet de nous ouvrir. »

Malgré la différence de langue, Louise a su adopter le rythme et trouve sa place au sein de la Cité. « J’aime la France, les français, j’aime tout le monde » nous dit-elle avec humour !

Elle parle de l’amour et du respect comme deux notions essentielles dans notre foi. Cet amour, elle le vit au quotidien avec les membres de sa famille. Louise est en effet mère de 4 enfants et de 7 petits-enfants. Louise explique que : « Quand les jeunes reçoivent beaucoup d’amour, ils peuvent mieux le transmettre adulte, à leurs enfants.  Les jeunes qui vivent bien leur jeunesse, vivront bien en tant qu’adulte, normalement ! » Elle essaye d’ailleurs de motiver les siens pour qu’ils viennent vivre l’expérience de la Cité. Elle nous confie qu’elle compte même y fêter ses 70 ans, en leur compagnie !

Louise est touchée par la forte présence des jeunes à la Cité, notamment en été. « Les jeunes sont l’avenir ! » nous rappelle-t-elle, et il est réconfortant pour elle de savoir qu’ils seront présents pour que la spiritualité et « l’esprit » de Jean Rodhain restent la priorité de la Cité Saint-Pierre quand ils auront pris la relève.

Elle éprouve malgré tout une grande compassion pour ceux qui sont le plus en difficulté. L’entraide permet finalement à tout le monde de vivre dans la joie et l’espoir. Et cela est possible puisque à la Cité Saint-Pierre, on s’efforce de se respecter et parfois même aller plus loin et s’aimer.